Congrès IFIP : Différence entre versions
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Entre temps on avait décidé de doper le concentrateur de terminaux en puissance de traitement pour supporter 8 terminaux, notamment avec le premier chip HDLC disponible sur le marché... et après 1 mois d'effort, rien à faire : ça plantait tout le temps. Impossible de faire marcher ce foutu circuit. C'est alors que Jean Claude L'Hostis a eu une idée géniale : si ça ne marche pas, ce n'est pas parce qu'on est mauvais, c'est forcément parce que la documentation de ce nouveau circuit HDLC est "'''fausse'''" ... donc on va imaginer un autre mode de fonctionnement que celui préconisé. Gonflé le Jean-Claude hein ? et finalement: il avait raison, ce que le fabricant a reconnu quelques mois plus tard. | Entre temps on avait décidé de doper le concentrateur de terminaux en puissance de traitement pour supporter 8 terminaux, notamment avec le premier chip HDLC disponible sur le marché... et après 1 mois d'effort, rien à faire : ça plantait tout le temps. Impossible de faire marcher ce foutu circuit. C'est alors que Jean Claude L'Hostis a eu une idée géniale : si ça ne marche pas, ce n'est pas parce qu'on est mauvais, c'est forcément parce que la documentation de ce nouveau circuit HDLC est "'''fausse'''" ... donc on va imaginer un autre mode de fonctionnement que celui préconisé. Gonflé le Jean-Claude hein ? et finalement: il avait raison, ce que le fabricant a reconnu quelques mois plus tard. | ||
Version du 26 octobre 2010 à 23:40
La présentation lors du congrès ICCC s'était tellement bien passée que l'année suivante on était de retour au Canada lors du congrès IFIP pour démontrer live l'interconnexion du réseau expérimental RCP, précurseur de TRANSPAC et du réseau Canadien Datapac.
Là encore, les ennuis n'ont pas manqué non plus.
"Le Node il est cassé" disait notre collègue Anglo-Canadien mais en fait le problème était moins simple car Canadiens et Français avaient interprété différemment la toute jeune norme internationale X.25. Finalement on s'est mis d'accord au moins pour le temps de la démonstration.
Entre temps on avait décidé de doper le concentrateur de terminaux en puissance de traitement pour supporter 8 terminaux, notamment avec le premier chip HDLC disponible sur le marché... et après 1 mois d'effort, rien à faire : ça plantait tout le temps. Impossible de faire marcher ce foutu circuit. C'est alors que Jean Claude L'Hostis a eu une idée géniale : si ça ne marche pas, ce n'est pas parce qu'on est mauvais, c'est forcément parce que la documentation de ce nouveau circuit HDLC est "fausse" ... donc on va imaginer un autre mode de fonctionnement que celui préconisé. Gonflé le Jean-Claude hein ? et finalement: il avait raison, ce que le fabricant a reconnu quelques mois plus tard.
Quelques années plus tard, pour la réalisation d'un premier point d'accès vidéotex à base du tout nouveau microprocesseur 8086, on a de nouveau appliqué le théorème de L'Hostis. Ca plantait régulièrement de façon aléatoire et d'analyse de dump mémoire en analyse de dump mémoire, on en était venu à soupçonner l'instruction REP MOVB (Repeat Move Bytes) de se terminer en oubliant d'exécuter l'instruction suivante. On a alors décidé d'insérer systématiquement une demi douzaine d'instructions vides NOP (No Operation): le plantage a disparu et Intel a reconnu plusieurs mois plus tard un problème sur cette instruction.
Là encore la démonstration IFIP s'est bien passée avec 4 concentrateurs : 2 pour l'INRIA/Cyclades, 1 pour la société Canadienne Téléglobe et 1 pour FT.
Cette présentation a été en partie réutilisée lors du Sicob 1977 et lors de l'IFA à Berlin, avec cette fois ci non plus des terminaux ordinaires mais des prototypes de Minitel et les services associés.
