Normes de numérisation

De WikiA3C7
Aller à : navigation, rechercher

Lors des débuts de l'application de la numérisation aux images de télévision dans le début de la décennie 1970, la seule représentation existante, analogique, était la video composite, généralement NTSC ou PAL suivant les pays, et accessoirement SECAM notamment en France. Le mélange (somme pondérée) de deux signaux est possible en NTSC et en PAL mais non en SECAM, et il en va de même pour le résultat de la numérisation directe de ces signaux. Tout naturellement, les laboratoires britanniques (les centres de recherche de l'IBA et de la BBC), très actifs sur le sujet, travaillaient sur le signal composite PAL, alors que le CCETT ne voulait connaître que les composantes d'image. Dès le début, un conflit de point de vue est apparu, notamment dans les instances internationales de normalisation et principalement (à cette époque) à l'UIT (Union Internationale des Télécommunications), ainsi qu'à l'UER (Union Européenne de Radiodiffusion).

L'avantage de la numérisation du signal composite était la possibilité d'une transition progressive depuis le monde analogique. Il est rapidement apparu qu'un échantillonnage à une fréquence multiple entier de la fréquence de la sous-porteuse couleur (Fsc en anglais, subcarrier frequency) avait des avantages, notamment pour obtenir une structure d'échantillonnage stable sur l'image. Toutefois, les vitesses de fonctionnement et le fort débit numérique résultant étaient à cette époque des contraintes majeures. Les particularités du signal PAL, plus complexe que le NTSC mais dont les Britanniques étaient de grands experts, ont fait apparaître deux approches intéressantes : échantillonnage à 4Fsc (17,7 MHz), donnant une structure d'échantillonnage presque orthogonale mais jugée élevée à l'époque, et 2Fsc (8,87 MHz), apparemment insuffisant pour transmettre un signal video de 5,5 MHz de bande (PAL système I utilisé au Royaume-Uni) mais en fait approprié au PAL, les repliements de spectre induits par ce sous-échantillonnage pouvant (au moins théoriquement) être parfaitement contrôlésd et réversibles.