Mémoire d'image : Différence entre versions
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À ma connaissance, une mémoire de deux trames à registres à décalage numérique (chips de 1kbits) a été réalisé par la CIT à Marcoussis en 1971 sur marché ORTF et livrée à Rennes en 72. Elle était pilotée par une T2000 de la Télémécanique. J'ai peut-être gardé des documents du marché mais je ne le garantis pas. | À ma connaissance, une mémoire de deux trames à registres à décalage numérique (chips de 1kbits) a été réalisé par la CIT à Marcoussis en 1971 sur marché ORTF et livrée à Rennes en 72. Elle était pilotée par une T2000 de la Télémécanique. J'ai peut-être gardé des documents du marché mais je ne le garantis pas. | ||
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+ | En effet, je l'avais oubliée. Cependant, elle ne permettait que la visualisation d'une image fixe produite par ladite T2000 et ne permettait pas la fonction "retard d'une trame" (ou d'une image) et encore moins un traitement en temps réel, fût-il élémentaire. Je propose de modifier la deuxième phrase du deuxième alinea pour lire : | ||
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+ | Les premières réalisations utilisaient des registres à décalage. Une mémoire d'une image permettant l'acquisition et la visualisation sur écran d'une image traitée par un minicalculateur Télémécanique T2000 a été livrée par la CIT en 1972. Mais il ne s'agissait là que de la fonction "acquisition et visualisation" du système de simulation, à l'époque très loin du temps réel. Un autre système effectuant la fonction "retard d'une image" au moyen de registres à décalage mais orienté "traitement en temps réel" a été réalisé par Thomson-LER en 1974 (?) et a servi à des expériences de réduction de visibilité" du bruit. Ces systèmes devaient être complétés par des mémoires adressables pour permettre des traitements. Les progrès tant en capacité qu'en vitesse des mémoires vives (RAM) ont permis rapidement de remplacer les registres à décalage (qui en fait n'ont jamais donné lieu à des produits commerciaux). Une mémoire d'image "multifonctions" a été commandée sur spécifications à Thomson-LER en 1977 (?). Constituée de boîtiers de RAM, offrant une souplesse de paramètres (notamment de [[normes de numérisation]] de l'image, pas encore stabilisés à cette époque - 1978), et permettant d'essayer divers traitements et notamment zoom, médaillons... À l'époque, l'état de l'art en matière de [[réduction de débit]] ne justifiait pas que l'on tente d'emblée du codage temporel en temps réel. |
Version du 28 mars 2011 à 10:58
La mémoire d'une image (ou au moins d'une trame) de télévision était un vieux rêve des gens de video jusqu'à la décennie 60. Des réalisations analogiques ont vu le jour sur la base de disques magnétiques enregistrant une trame par tour, permettant ainsi la fonction "ralenti" et "arrêt sur image". Mais la manque de souplesse d'accès ainsi que la qualité limitée ne permettaient pas de traitements plus élaborés.
L'apparition de dispositifs numériques ouvrait de nouvelles possibilités. Les premières réalisations utilisaient des registres à décalage, effectuant la fonction "retard d'une trame" (ou d'une image) et devant être complétés par des mémoires adressables pour permettre des traitements. Mais les progrès tant en capacité qu'en vitesse des mémoires vives (RAM) ont permis rapidement de remplacer les registres à décalage (qui en fait n'ont jamais donné lieu à des produits commerciaux). Une première mémoire à registres à décalage a été réalisée par Thomson-LER en 1974 (?) et a servi à des expériences de réduction de visibilité du bruit. Son manque de souplesse et les progrès de la technologie ont conduit à commander sur spécifications une mémoire constituée de boîtiers de RAM, offrant une souplesse de paramètres (notamment de normes de numérisation de l'image, pas encore stabilisés à cette époque - 1978), et permettant d'essayer divers traitements et notamment zoom, médaillons... À l'époque, l'état de l'art en matière de réduction de débit ne justifiait pas que l'on tente d'emblée du codage temporel en temps réel.
La prise en main par l'industrie, et notamment une société spécialisée montée au Royaume-Uni par des transfuges de l'IBA, et le caractère spécifique des applications (les convertisseurs de normes ne peuvent constituer qu'un très petit marché) ont fait laisser de côté les travaux sur les mémoires d'images, qui sont devenues avec le temps de simples composants à bon marché.
Remarques (BM) À ma connaissance, une mémoire de deux trames à registres à décalage numérique (chips de 1kbits) a été réalisé par la CIT à Marcoussis en 1971 sur marché ORTF et livrée à Rennes en 72. Elle était pilotée par une T2000 de la Télémécanique. J'ai peut-être gardé des documents du marché mais je ne le garantis pas. Commentaire (DN) En effet, je l'avais oubliée. Cependant, elle ne permettait que la visualisation d'une image fixe produite par ladite T2000 et ne permettait pas la fonction "retard d'une trame" (ou d'une image) et encore moins un traitement en temps réel, fût-il élémentaire. Je propose de modifier la deuxième phrase du deuxième alinea pour lire :
Les premières réalisations utilisaient des registres à décalage. Une mémoire d'une image permettant l'acquisition et la visualisation sur écran d'une image traitée par un minicalculateur Télémécanique T2000 a été livrée par la CIT en 1972. Mais il ne s'agissait là que de la fonction "acquisition et visualisation" du système de simulation, à l'époque très loin du temps réel. Un autre système effectuant la fonction "retard d'une image" au moyen de registres à décalage mais orienté "traitement en temps réel" a été réalisé par Thomson-LER en 1974 (?) et a servi à des expériences de réduction de visibilité" du bruit. Ces systèmes devaient être complétés par des mémoires adressables pour permettre des traitements. Les progrès tant en capacité qu'en vitesse des mémoires vives (RAM) ont permis rapidement de remplacer les registres à décalage (qui en fait n'ont jamais donné lieu à des produits commerciaux). Une mémoire d'image "multifonctions" a été commandée sur spécifications à Thomson-LER en 1977 (?). Constituée de boîtiers de RAM, offrant une souplesse de paramètres (notamment de normes de numérisation de l'image, pas encore stabilisés à cette époque - 1978), et permettant d'essayer divers traitements et notamment zoom, médaillons... À l'époque, l'état de l'art en matière de réduction de débit ne justifiait pas que l'on tente d'emblée du codage temporel en temps réel.