L'image numérique : Différence entre versions

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Toute numérisation d'une image animée implique la fixation d'un certain nombre de paramètres qui sont les [[normes de numérisation]]. La singularité française liée à l'utilisation du SECAM a dès le début placé le CCETT en pointe dans la compétition internationale sur ces normes.
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Toute numérisation d'une image animée implique la fixation d'un certain nombre de paramètres qui sont les [[normes de numérisation]]. La singularité française liée à l'utilisation du SECAM a dès le début placé le CCETT en pointe dans la compétition internationale sur ces normes. La problématique de la numérisation de la production de télévision a été assez rapidement comprise. Il y a (ou il y aura) lieu de numériser soit si ça permet de faire (même à prix élevé) ce qu'on ne sait pas ou pas bien faire actuellement, soit parce que ça n'apporte pas de fonctionnalité particulière mais ça revient moins cher. Lors des débuts du CCETT, la deuxième raison n'était pas encore à l'ordre du jour, mais plusieurs applications relevant de la première étaient identifiées : la synchronisation d'images distantes (nécessitant une mémoire d'image, et déjà en cours de traitement par l'industrie sous le nom de [[mémoire d'image|synchroniseur]]), la conversion entre normes de balayage différentes ([[mémoire d'image|convertisseur de standard]], volume de mémoire nécessaire allant de quelques lignes à plusieurs images), effets spéciaux (et notamment zoom électronique) et, surtout, magnétoscope sans limitation du nombre de générations ([[magnétoscope numérique]]). Une des pierres d'achoppement pour les premières applications était la [[mémoire d'image]], et une autre la possibilité d'enregistrement magnétique haut débit fiable.
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Les travaux du CCETT sur les [[mémoire d'image|mémoires d'image]] ont été principalement en externe, jusqu'à ce que l'industrie maîtrise le sujet. En matière de [[magnétoscope numérique]], de premiers travaux, également effectués en externe, utilisaient un enregistreur d'instrumentation (Ampex) pour enregistrer et lire un débit comprimé (54 Mbit/s, résultat d'un dispositif de réduction de débit câblé). Mais l'essentiel de la contribution du CCETT a été son appui à la normalisation du premier format reconnu de [[magnétoscope numérique]] ([[magnétoscope numérique|D1]]) et à la réalisation du studio numérique de Rennes.
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Version actuelle en date du 10 avril 2012 à 09:23

La numérisation des images constituait un des grands axes de travail du CCETT lors de sa création. À cette époque, les principes de base de la représentation numérique des images étaient clairement établis, mais les applications étaient incertaines, seule la télécopie étant suffisamment accessible à la technologie existante pour permettre la constitution d'un service. Pour le reste, et notamment l'application aux images de télévision, la lourdeur des contraintes technologiques imposait de se tourner d'abord vers des applications relevant du monde de la video professionnelle. Les premiers travaux effectués visaient d'abord à numériser des opérations relevant de la production de télévision.


La numérisation de l'image pour la production

Toute numérisation d'une image animée implique la fixation d'un certain nombre de paramètres qui sont les normes de numérisation. La singularité française liée à l'utilisation du SECAM a dès le début placé le CCETT en pointe dans la compétition internationale sur ces normes. La problématique de la numérisation de la production de télévision a été assez rapidement comprise. Il y a (ou il y aura) lieu de numériser soit si ça permet de faire (même à prix élevé) ce qu'on ne sait pas ou pas bien faire actuellement, soit parce que ça n'apporte pas de fonctionnalité particulière mais ça revient moins cher. Lors des débuts du CCETT, la deuxième raison n'était pas encore à l'ordre du jour, mais plusieurs applications relevant de la première étaient identifiées : la synchronisation d'images distantes (nécessitant une mémoire d'image, et déjà en cours de traitement par l'industrie sous le nom de synchroniseur), la conversion entre normes de balayage différentes (convertisseur de standard, volume de mémoire nécessaire allant de quelques lignes à plusieurs images), effets spéciaux (et notamment zoom électronique) et, surtout, magnétoscope sans limitation du nombre de générations (magnétoscope numérique). Une des pierres d'achoppement pour les premières applications était la mémoire d'image, et une autre la possibilité d'enregistrement magnétique haut débit fiable.

Les travaux du CCETT sur les mémoires d'image ont été principalement en externe, jusqu'à ce que l'industrie maîtrise le sujet. En matière de magnétoscope numérique, de premiers travaux, également effectués en externe, utilisaient un enregistreur d'instrumentation (Ampex) pour enregistrer et lire un débit comprimé (54 Mbit/s, résultat d'un dispositif de réduction de débit câblé). Mais l'essentiel de la contribution du CCETT a été son appui à la normalisation du premier format reconnu de magnétoscope numérique (D1) et à la réalisation du studio numérique de Rennes.



La télévision numérique de bout en bout

C'est alors que les compromis et les accords internationaux sur les normes de base se stabilisaient que s'est mis à souffler dans le monde de la télévision le vent de la télévision à haute définition ou TVHD.

Le travail important dépensé sur la TVHD et notamment sur le HDMAC n'a pas débouché sur de tels services, mais a efficacement contribué à la mise en place de systèmes de télévision numériques de bout en bout, y compris pour la diffusion et la réception.


La TVHD et la télévision 3D