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Politiquement, seul TDF pouvait installer des « antennes communautaires », qui faisaient partie, une fois installées, de son domaine public. Ces antennes communautaires ne pouvaient distribuer que les programmes hertziens reçus localement.
Techniquement, au CCETT, nous avons mis au point les cahiers des charges des équipements nécessaires et les règles d'installation des réseaux câblés. Ainsi que les notices nécessaires à la prévision des performances des réseaux, les spécifications de la qualité nécessaire pour les signaux, les méthodes de mesure nécessaires à la vérification de cette qualité.
Nous avons également entrepris la formation des personnels de TDF concernés, avec le service central de la réception. Et aussi une action générale de formation auprès des établissements d'enseignement qui nous le demandait
Sur le terrain, les équipes locales de TDF, en général quelques personnes par région, issues des services de la réception, se chargeaient de démarcher et d'informer les autorités locales sur les possibilités d'implantation d'antennes communautaires. Elles facilitaient ensuite la mise en œuvre des réseaux décidés. Ceux-ci étaient modestes, plus petits que pour les villes pilotes du premier Plan Câble : de quelques centaines à quelques milliers de prises, dans les régions du Nord et surtout de l'Est, là où on pouvait facilement capter des programmes des pays voisins
